
Ils sont environ 50 000 prisonniers à conserver leur droit de vote si on exclut les mineurs, les étrangers et les condamnés expressément déchus de leurs droits civiques, rappelle dans un communiqué datant de novembre 2016 l’association Robin des lois (RDL) qui bataille depuis 2014 pour l’installation d’urnes dans les établissements pénitentiaires. A ce jour, le vote par procuration ou la demande de permission pour aller déposer son bulletin (seulement valable pour les condamnés, non pour les prévenus) restent très difficiles à mettre en œuvre, comme en fait état le rapport annuel 2013 (après la présidentielle 2012) du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), et ce, malgré la loi pénitentiaire de 2009 qui donne désormais au détenu la possibilité de s’inscrire sur les listes électorales de la commune où il se trouve détenu.